5 janvier 2011
Si vous êtes de ceux qui doutent encore du fait que le monde soit en pleine transformation, le monde physique s’effondrant et le plan astral achevant de s’effriter, la prochaine année finira sûrement par vous convaincre que rien n’est plus et ne peut plus être comme auparavant. Si vous êtes de ceux qui aimez vous livrer sans frein à vos jouissances et à vos illusions; si vous persistez à fonctionner en être égotique, indifférent ou individualiste; si vous continuez à vous accrocher aux traditions et aux valeurs du passé; si vous vous montrez plus diviseur qu’unificateur; si vous cultivez vos addictions et vos névroses; vous ne manquerez pas de bientôt en payer le prix. Car vous ne tarderez pas à être placés devant vos dernières peurs et vos dernières faiblesses à transmuer en forces et en lumière au risque de sombrer dans la confusion et le désir d’une impossible annihilation.
Peut-être à votre insu, pendant que le monde concret se transforme devant vos yeux, il se produit tout autant de changements à l’intérieur de vous. Tout ce qui ne sert plus le Plan de la Source suprême est appelé à s’effondrer et à disparaître dans des délais de plus en plus brefs à travers les contorsions et les contractions de la Terre-Mère, prise dans un nouveau schème d’enfantement, inspirée et assistée par le Soleil et les êtres tutélaires d’autres schèmes. Et tout continuera à travers des ébranlements de l’écorce terrestre et les dérèglements de la température, ainsi que par les révolutions sociales et le remplacement des chefs d’état despotiques qui maintiennent leurs peuples dans l’ignorance et la servilité.
Ce n’est pas jouer au prophète de malheur que de le dire et le répéter, c’est plutôt faire œuvre de sage et clairvoyant prophète. Car il n’y a pas de mal à prédire l’effacement nécessaire d’un monde, avec les douleurs et les souffrances que cela implique pour plusieurs, afin de faire place à un Monde nouveau, infiniment plus subtil, plus amoureux, plus beau et plus lumineux, à l’avènement duquel tous sont appelés à contribuer. Ce qui se passe présentement est une bénédiction de nature à apporter au monde ce qu’il désire depuis si longtemps : le paradis sur Terre. Et ceux qui n’y contribueront pas dans l’immédiat pourront se reprendre plus tard puisque, cette fois, les Portes de l’Ascension ne se refermeront pas après l’accomplissement de ce prodige.
N’est-ce pas ce que Jésus, le Maître de l’Ère des Poissons avait annoncé qu’il se produirait, à la fin de son règne? Or, le règne du Maître d’une ère zodiacale dure environ 2 150 ans. Alors faites vos calculs, des environs de l’an 5 av. J.-C. à aujourd’hui et vous obtiendrez une évidence.
Mais là où il y d’abord erreur d’interprétation, c’est sur la promesse même de la transformation du monde, pour le meilleur, dans son sillage lumineux. Car ce Grand Être, si valeureux, n’a pas prédit la fin du monde, comme on veut le faire croire dans les religions chrétiennes, mais la fin d’un monde. Il a annoncé la fin d’un monde de méconnaissance de soi, de mépris de soi, de haine d’autrui, de jeux de pouvoir et d’exploitation des semblables, avec la fin de la nécessité de se repaître d’autres espèces pour survivre, dans l’espoir de trouver, dans ce délai existentiel, la véritable manière de vivre. Au terme de l’expérience, chacun qui l’aura choisi devrait pouvoir accéder à une longue ère d’amour, de lumière et de paix.
Beaucoup disent avoir peur de la mort. Pourtant, ce n’est pas le véritable motif de leur peur viscérale, puisqu’ils mélangent les symptômes avec la véritable cause de leur maux. À proprement parler, ils craignent plutôt de beaucoup souffrir avant de mourir. Car, pour eux, la mort n’est rien d’autre que l’aboutissement de la dégénérescence, alors que, en elle-même, elle n’est qu’un passage initiatique, qui se produit à point nommé, donc une transition naturelle dans une autre réalité plus achevée. Lorsque la mort se présente naturellement à un être, donc qu’il est l’heure de s‘y soumettre, il y parvient généralement de très bon gré, affrontant cette expérience avec courage, sérénité et émerveillement. C’est la résistance à l’appel de la vie, par le vain attachement à la Terre, qui engendre l’agonie. Lorsque le moment est venu, chacun sait que c’est le cas et il accepte volontiers l’échéance. Ce sont ceux qui l’entourent qui dramatisent inutilement en raison de leurs peurs ataviques.
Alors, que se cache-t-il derrière la peur apparente de la mort? Les Maîtres légitimes l’ont appris aux hommes il y a fort longtemps : il n’y a que la peur de vivre pleinement dans son entière liberté. Car, pour la plupart des gens, la vie n’est pas la vie, une expérience de libération, elle n’est rien d’autre que la succession de tentatives pour partager leurs expériences névrotiques. Ils aiment chercher dans les autres, au point de croire qu’il s’agit d’un besoin légitime, ce qu’ils ne savent plus porter en eux, à défaut de toujours chercher leur salut à l’intérieur d’eux. Et leur éternel mal de vivre traduit bien moins le désarroi engendré par les aléas du monde terrestre que leur nostalgie du paradis perdu.
Derrière toute angoisse existentielle se terre le souvenir fugace du Monde originel d’où chacun provient, peu importe son parcours sidéral pour parvenir à la Terre, où il s’est incarné dans un véhicule de chair, donc dans la matérialité, et où il fait l’expérience épuisante, parce que confondante, de la dualité. Depuis les origines, chacun porte en lui le désir de se reconnaître dans son essence, de se recomposer et de retourner au Royaume primordial d’où il vient, car il sait vaguement qu’il y trouvera tout le bonheur qu’il cherche, auquel il aspire.
En effet, au niveau de la troisième dimension, tant qu’il ne récupère pas sa pleine conscience, chaque être vit déchiré entre les extrêmes, considérant l’extrême qu’il a choisi d’explorer comme plus ou moins opposé à celui d’autres personnes, qu’il juge alors faussement à partir de ses critères moraux ou de son système de valeurs. En général, dans une vie, il explore l’extrême de la négativité, dans l’autre, l’extrême de la positivité, jusqu’à ce qu’il trouve le point d’équilibre qui le fait basculer dans une dimension supérieure. Mais, avant d’y parvenir, il oublie longtemps de réaliser que les deux font partie d’une seule et même réalité. Oubliant surtout que pour trouver l’harmonie et l’équilibre, il ne doit pas quitter l’un pour l’autre, juger de l’un ou de l’autre, mais les fusionner dans leur réalité ontologique.
Car le pessimisme comme l’optimisme sont des extrêmes à écarter au profit du réalisme. Quant on vibre à un pôle extrême, on vibre encore à l’autre. Ainsi, qui vibre intensément aux éloges vibre tout aussi intensément aux insultes, y perdant son objectivité et sa sérénité. La Terre est une École d’apprentissage qui permet, à travers les hauts et les bas, de se reconnaître dans sa Réalité divine en activant graduellement ses potentialités latentes. Pour plusieurs d’entre nous, ce chapitre va bientôt se clore, les amenant à appliquer leur pleine créativité, suite aux nombreuses découvertes qu’ils ont faites de vie en vie.
N’est-il pas étonnant que, plus on avance en âge et grandit en sagesse, mieux on réalise qu’on quitte progressivement un pôle pour se rapprocher de l’autre. Si bien que, souvent, au terme de sa vie, on en vient à croire tout le contraire de ce qu’on croyait autrefois. C’est ce qui rend si tolérant ou acceptant. Et il ne reste plus qu’à tout considérer comme une expérience utile et bénie, pour celui qui la vit, pour soi comme pour autrui, puisque toute expérience fait évoluer.
Au cours de la prochaine année, malgré les nombreux deuils que les plus évolués ont du vivre récemment, comme épreuve ultime de leur purification psychique et de leur nettoyage physique, tous les gens confronteront leurs dernières contradictions et leurs derniers manques d’intégrité afin de devenir parfaitement transparents et pleinement vrais. La fausseté n’a plus de place en ce bas-monde, tant dans le domaine individuel que dans le domaine collectif, ce qui amène, depuis quelques années, tout ce qui était caché à remonter à la surface. Par exemple, vous saisissez dans cette affirmation le rôle déterminant de ((Wikileaks)) et la réaction à peu près vainement puissante de ceux qui y sont dénoncés.
Alors, autant s’y mettre de bon cœur pour déterminer ce qu’on cache encore au plus profond de soi-même ou qu’on a glissé sous le tapis, de vie en vie. Car, cette fois, il faut se libérer de tout le poids de son long passé en incarnation. Nombre de gens, incapables de s’extraire de la Roue des réincarnations, espéraient, par ce choix malencontreux, s’accorder un délai, comptant s’en occuper plus tard, lorsqu’ils en auraient l’envie ou le temps, mais ils ont fini par oublier une large part des travers et des faiblesses qu’ils ont négligé de transformer.
Dans l’année qui vient, ils vont retrouver ces reliquats de détritus nauséabonds et ils devront, de gré ou de force, les dissoudre en pleine conscience, ou crouler sous leurs poids. Plus ils auront accumulé de dépôts malsains de ce genre, plus ils seront occupés à les transmuter, ce qui ne sera pas toujours une sinécure, pouvant devenir, dans certains cas, un véritable enfer. Tout dépendra du degré de détachement et de lâcher prise de chacun. Car il ne reste plus rien d’autre à faire que d’abandonner le matérialisme et les mondanités pour se donner à la Lumière divine en la laissant produire, à son rythme, sa sage et intelligente transmutation.
L’année 2011 servira de transition entre l’ancien monde et le Nouveau. Même qu’elle en fera basculer plus d’un au sein même de la Nouvelle Réalité, les emportant dans un panorama idyllique, mais inconnu et sidérant. C’est l’heure de la Grande Inversion! Et il n’y a pas un moment à perdre pour lui permettre de se produire dans les meilleures conditions.
C’est ainsi que l’humanité se divisera de plus en plus en deux clans : il y a d’un côté ceux qui tiennent à leurs anciennes valeurs, mais ne pourront plus les assouvir en ce monde, ne cherchant pas moins à y parvenir avec la force du désespoir, et, de l’autre côté, ceux qui cherchent à en inventer une nouvelle manière de vivre, à titre d’Êtres vrais, un nouveau mode de vie fondé sur l’amour, la fraternité, la solidarité, la collaboration mutuelle. Et de la solidarité il en faudra, car les distances à couvrir pourraient devenir de plus en plus limitées avec la disparition de biens, de matériaux, de commodités et de denrées de base, avec le développement de certaines épidémies et l’éclatement de certains grands conflits territoriaux. Dans peu de temps, les gens pourraient ne plus avoir ou donner de la tête pour porter secours aux nombreux sinistrés. Mais ce ne sera qu’un dur moment à traverser pour obtenir l’épuration requise de la planète et de l’humanité.
À l’inverse, dès que les êtres les plus évolués atteindront un degré suffisant de transparence et de subtilité, ils découvriront leur pouvoir de tout changer et ils acquerront l’adresse d’amener à enfin se manifester, comme par enchantement, leurs rêves les plus chers, et bien au-delà de leurs espérances. De l’Intérieur, ils recevront de nouvelles informations qui leur permettront de découvrir leur nouveau lieu de résidence, leurs nouveaux instruments de travail, leurs alliés naturels, leur nouveau chantier d’opération et d’établir des liens entre certains repères qui leur permettront de se retrouver au bon endroit et au bon moment pour préparer de grands accomplissements.
Dans le même temps, les êtres réfractaires à la Lumière spirituelle chuteront à de profonds niveaux de désespoir, près de souhaiter l’anéantissement, après avoir vainement menacé la sécurité de leur milieu ou du monde, les autres s’élèveront à des niveaux inégalés de bonheur, d’accomplissement et de conscience. Beaucoup choisiront de quitter ce monde, même parmi les plus évolués, ne se trouvant plus la motivation d’œuvrer à ce niveau. Surtout, les Grands Êtres tutélaires d’autres plans de conscience, d’autres schèmes sidéraux, voire de l’intérieur de la Terre, pourraient sortir des coulisses du Destin universel et clairement révéler leur présence à l’humanité, pour une part ébahie, pour une autre, apeurée, mais sûrement confuse d’avoir été trompée si longtemps sur leur long investissement auprès d’elle.
À l’aube de 2011, ce qui devient une priorité, c’est de faire le choix de son camp : serons-nous de ceux qui s’élèveront ou de ceux qui, se négligeant et s’abaissant eux-mêmes, descendront? Le Créateur est patient. Le choix de chacun sera honoré et rigoureusement respecté, faisant le bonheur des uns et, temporairement, le malheur des autres. Et nous aurions tort de prendre ces avertissements à la légère, car la nouvelle année sera déterminante pour les uns et les autres. Il n’y a plus de demi-mesure possible : il faut choisir le paradis ou l’enfer. Au Point d’inversion, il n’y a plus d’entre-deux.
Sur ce, nous vous offrons nos meilleurs vœux pour l’année qui vient. Alors, soyez tous bénis et comblés tout au long de vos jours, jour après jour. Et bonne route, toujours dans la sérénité, immergés dans l’Amour et la Lumière de la Source unique!
© 2010 Bertrand Duhaime (Douraganandâ)
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© 2011, Les Chroniques d'Arcturius.
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