"Écoutez votre vérité intérieure,

faite que votre vie véritable se produise maintenant"

Lorsque vous choisissez le Moment Présent, vous vivez au travers de l’Esprit Saint qui ne connait ni le passé ni le futur. Votre Vie s’illumine alors de merveilleux Miracles.

L’instant présent c’est le vide où rien n’existe, où tout est possible. A ce moment là, l’Ange peut déployer ses ailes. Cet Ange au cœur palpitant d’Amour c’est VOUS

Vivant et Vibrant.

L'Être est la vie éternelle et omniprésente qui existe au-delà de toutes les formes de vie assujetties au cycle de la vie et de la mort. L'Être n'existe cependant pas seulement au-delà mais aussi au cœur de toute forme ; il constitue l'essence invisible et indestructible la plus profonde. En d'autres termes, l'Être vous est accessible immédiatement et représente votre moi le plus profond, votre véritable nature.


Décrets de Métatron

Le décret choisi est répété 3 fois à voix haute :

AY AM,

Je Suis le maître de ce corps et aucune émotion ne peut le déranger
AY AM


Je Suis la Présence qui me protège contre toute émotion dérangeante
AY AM

Avec l’épée bleu de l’Archange Michael, je coupe toutes les émotions qui me dérangent ici et maintenant
AY AM

Je Suis la force invincible qui dissout toutes les émotions dérangeantes

ici et maintenant
AY AM

Je Suis la réussite et le succès dans ma vie dans mes affaires et dans mon monde

ici et maintenant

Source : www.apprendreafairedesmiracles.com


http://espritvivant.wordpress.com/2010/08/25/decrets-pour-apaiser-le-mental/

MANDALA A COLORIER

jeudi 17 décembre 2009

Ceux qui vivent

Ceux qui vivent


Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont

Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,

Ceux qui d'un haut. destin gravissent l'âpre cime,

Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime,

Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,

Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.

C'est le prophète saint prosterné devant l'arche,

C'est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche,

Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.

Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.

Car de son vague ennui le néant les enivre,

Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre.

Inutiles, épars, ils traînent ici-bas

Le sombre accablement d'être en ne pensant pas.

Ils s'appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.

Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,

Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,

N'a jamais de figure et n'a jamais de nom ;

Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,

Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,

Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,

Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.

Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ;

Le bas du genre humain qui s'écroule en nuage ;

Ceux qu'on ne connaît pas, ceux qu'on ne compte pas,

Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.

L'ombre obscure autour d'eux se prolonge et recule

Ils n'ont du plein midi qu'un lointain crépuscule,

Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,

Ils errent près du bord sinistre de la nuit.

Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière

Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,

Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l'on va,

Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah,

Regarder sans respect l'astre, la fleur, la femme,

Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l'âme,

Pour de vains résultats faire de vains efforts,

N'attendre rien d'en haut ! ciel ! oublier les morts !

Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,

Fiers, puissants, ou cachés dans d'immondes repaires,

Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés

Et j'aimerais mieux être, ô fourmis des cités,

Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,

Un arbre dans les bois qu'une âme en vos cohues !

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